Le tricot est une pratique qui, pareillement à de nombreuses autres, a son vocabulaire, et ses abréviations. Tant et si bien que pour les non-initiés, la lecture d’un modèle ne voudra tout simplement rien dire.
Et pour les autres…le constat est tel : ça dépend !
C’est sûr que la lecture d’une traite peut laisser même la tricoteuse moyenne quelque peu déconcertée.
Face à cela, il ne faut surtout pas se décourager parce qu’au fur et à mesure de l’exécution, en même temps, mot à mot, les choses s’éclaircissent…
Enfin, le plus souvent… car de nouveau il faut bien constater que…ça dépend !
Ah voilà, il faut donc atteindre un niveau d’expertise pour s’en sortir à tous les coups? Et bien,non. Je vais jouer le jeu du comique de répétition parce que le constat est toujours le même : ça dépend !
En clair, il y a explications et… explications !
Vous voyez ce que je veux dire, hein ?
- Il y a ces notes qui vous prennent par la main dès le début et qui s’assurent de vous mener jusqu’à bon port sans encombre.
Celles qui vous indiquent le type de montage qu’il faut utiliser, celles qui vous renvoient en début de cahier pour utiliser telle ou telle façon de faire une augmentation ou une diminution, celles qui vont vous donner le nombre de rangs de bout en bout…
- Il y a ces notes qui vous guident avec un peu plus de distance, comme quelqu’un descendu de la voiture et qui vous fait des signes pour une manœuvre délicate.
Quand les premières iront jusqu’à vous indiquer où exactement ajouter vos mailles sur le dernier rang de côtes (oui, j’ai vu ça pour le modèle Oceana par exemple, elles sont réparties en détail en fonction du dessin des torsades) , les autres vous diront juste de répartir 10 mailles et c’est parti pour les calculs que j’évoquais l’autre jour. Mais ce n’est pas un soucis avec l’habitude. Et, l’air de rien, on sait comment faire tant de choses qu’on se débrouille bien comme ça.
- Et puis il y a ces notes qui vous envoient en 2 mots, 3 phrases à peine balbutiées, exécuter une danse dont vous entendez le rythme mais vous ne connaissez pas les pas.
J’ai récemment eu le tour avec mon manteau Hortensia qui m’a laissée aussi joyeuse qu’une auto-stoppeuse sous la pluie sur le bord d’une route sans passage. (Je vous en rédige les fâcheux détails un de ces quatre.) Alors, c’est sûr on a envie d’envoyer valser !
Bon, au final, on ne laisse pas tomber les bras et les aiguilles parce qu’on finit par trouver des solutions,… en demandant de l’aide à une connaissance, en cherchant un peu sur internet ou en faisant des tests qui nous amènent parfois à faire et défaire. Et oui…Après ça, alors, on affine ses choix ?
Est-ce que vous êtes du genre à ne choisir vos modèles que de tel ou tel magazine/marque/designer qui vous assure de cheminer en terrain connu ou vous aventurez-vous un peu partout au risque de le regretter ?
Avez-vous vos préférences et votre « blackliste » ?
N’hésitez pas à le partager en commentaires.