Au moment de rédiger que ce soient les pages de mon site, les articles du blog ou les supports publicitaires divers, s’est posée la question du genre de mes destinataires. Alors, oui, c’est une forme de parti-pris de m’adresser à vous, mon public, au féminin. Un tantinet maladroit ? Peut-être…
La question n’est pas si anodine. Et elle n’a pas été facile à trancher finalement. C’est que les stéréotypes ont la vie dure et je ne cherche pas particulièrement à les entretenir!
Pour peu qu’il y ait un masculin dans toute une multitude de tricoteuses la règle grammaticale veut que ce soit lui qui l’emporte. Reste que dans la pratique, parler de « tricoteuses » cible mieux la grande majorité des personnes auxquelles je m’adresse. Que ces messieurs ne se sentent pas exclus, un peu comme quand on parle de puéricultrices, de sage-femmes ou d’esthéticiennes on ne peut parier qu’on n’y retrouverait pas un seul homme dans leurs rangs.
Alors, je voudrais m’excuser auprès des tricoteurs qui me liraient, mais je risque de continuer à m’adresser aux tricoteuses, et c’est bien la langue française que je défie ici : que les amateurs masculins de tricot n’y voient ni déni, ni dédain, ni désintérêt. Je les invite même à renverser la tendance. D’ailleurs, j’ai initié mon fils de 8 ans et j’ai été ravie d’accueillir la semaine dernière mon premier client.
A bientôt à tous et à toutes 🙂
Une réflexion au sujet de « Défier les règles grammaticales »
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